A l’approche de son départ à la retraite, le dirigeant d’une entreprise -le plus souvent une société artisanale – sans successeur héréditaire, consulte (par obligation et/ou par évidence) ses salariés pour évaluer leur intérêt à « reprendre » l’entreprise qui les emploie.
Cette démarche est logique et opportune dans la mesure où le savoir-faire et la connaissance du métier et de la clientèle sont partagés entre le chef d’entreprise et ses collaborateurs.
Parmi ces derniers, certains, désireux de tenter l’aventure de l’entreprise, se positionneront pour « acquérir » le contrôle de la société.
Ils devront alors consulter les autres salariés pour « sonder » les intentions de chacun.
Il s’agit avant tout d’une aventure humaine qu’il importe de préparer à l’avance.
Le financement de cette acquisition peut poser problème car les banques sollicitées appliquent des critères d’octroi des prêts et des conditions de garantie inadaptés au contexte des salariés repreneurs.
Le recours à la formule de la société coopérative ouvrière de production (SCOP) peut alors s’avérer « facilitatrice » de l’opération d’achat, à la condition que le projet de reprise soit viable humainement et économiquement et du fonctionnement au quotidien de la nouvelle équipe dirigeante-associée.
Contrairement aux idées reçues, la SCOP est un outil moderne de transmission et de gestion qui a contribué au succès de nombreuses entreprises régionales et nationales.
Il faut alors se rapprocher des équipes des Unions régionales des SCOP (notamment les SCOP d’Aquitaine) qui apportent une aide et une expertise précieuse, en concours avec votre avocat spécialisé.
Maître Christophe CAUSSADE est à votre disposition pour vous accompagner dans la cadre de votre projet.